Re: Hâti, le meilleur des fufus
Publié : 29 janv. 2023, 13:48
oui les "et si..." c'est une étape normale du deuil et encore plus quand il arrive de manière choquante, "pas prévue". Court-circuite les, ces "et si" sinon ils vont te bouffer. Il faut être indulgent avec soi-même dans la vie déjà et surtout en cas de deuil. L'auto-flagellation ne fera pas revenir notre être cher perdu, et ne fera que nous faire plus de mal et ça ne sert à rien. Le deuil il faut vraiment le voir comme un virus qu'on a chopé, on ne pouvait rien y faire, il est là, on l'a, zut. Maintenant qu'on l'a, il faut faire en sorte de guérir le plus vite possible. Quand on a la grippe, on ne fait pas tout pour être encore plus malade ou pour rester malade plus longtemps (enfin généralement pas). Mais là notre cerveau, dans le deuil, c'est ce qu'il veut faire (c'est totalement contraire aux lois de la survie et aux lois Darwiniennes, mais c'est comme ça). Il veut qu'on reste malade longtemps trèèèèès longtemps et plus on est malade, plus il est content (et là moi je l'insulte j'avoue !!).
Donc comme pour lutter contre la grippe : on se force à bien manger, à bien s'hydrater, à dormir autant que possible, déjà c'est la base. Et on chasse "les miasmes", tout ce qui est négatif, qui nous contamine. On s'aère (les poumons et les idées), etc. C'est une hygiène de vie qu'il faut se forcer à faire. On remet notre routine de vie en place et on s'y tient tous les jours, et petit à petit chaque jour sera moins difficile. Et la douleur va s'atténuer plus rapidement. Le manque il reste toute la vie je crois, mais au bout d'un moment il n'est plus douloureux. Il devient plutôt une sorte de fantasme ou de rêve parfait : ressentir son animal dans ses bras encore une fois, sentir son pelage, son souffre, plonger ses yeux dans son regard. On aimerait tellement. Mais avec le temps on sait que ça n'est pas possible et ça n'est qu'un rêve qu'on adorerait réaliser. Encore plus que de rencontrer une licorne ou un dragon. Mais tout aussi "réalisable".
Quand vous aurez récupéré les cendres et que vous les aurez mises dans votre urne, déjà ça sera une bonne étape dans votre deuil, il sera "revenu à la maison" et déjà ça va vous soulager, vous verrez. C'est pas miraculeux mais c'est un pas vers l'avant.
Courage !!
Donc comme pour lutter contre la grippe : on se force à bien manger, à bien s'hydrater, à dormir autant que possible, déjà c'est la base. Et on chasse "les miasmes", tout ce qui est négatif, qui nous contamine. On s'aère (les poumons et les idées), etc. C'est une hygiène de vie qu'il faut se forcer à faire. On remet notre routine de vie en place et on s'y tient tous les jours, et petit à petit chaque jour sera moins difficile. Et la douleur va s'atténuer plus rapidement. Le manque il reste toute la vie je crois, mais au bout d'un moment il n'est plus douloureux. Il devient plutôt une sorte de fantasme ou de rêve parfait : ressentir son animal dans ses bras encore une fois, sentir son pelage, son souffre, plonger ses yeux dans son regard. On aimerait tellement. Mais avec le temps on sait que ça n'est pas possible et ça n'est qu'un rêve qu'on adorerait réaliser. Encore plus que de rencontrer une licorne ou un dragon. Mais tout aussi "réalisable".
Quand vous aurez récupéré les cendres et que vous les aurez mises dans votre urne, déjà ça sera une bonne étape dans votre deuil, il sera "revenu à la maison" et déjà ça va vous soulager, vous verrez. C'est pas miraculeux mais c'est un pas vers l'avant.
Courage !!