Hayate (ex Darcy)
Publié : 11 avr. 2018, 19:56
Mon Yayate,
Tu es entré dans ma vie un jour de septembre 2015. Cela faisait presque un an que tu étais chez Murielle en FA. Personne n’avait jamais envoyé de candidature pour t’adopter. Je cherchais un copain pour Indi. J’en ai parlé à Muriel, nous avons fait les présentations. Indi, toi, moi. Ça s’est passé correctement pour une première rencontre fufus.
Muriel t’a amené chez nous quelques semaines plus tard. Ça s’est un peu moins bien passé. Indi était sur son territoire et tu ne te laissais pas faire. Une bagarre un peu rude, Hayate 1 – Indi 0. J’ai petit déjeuné 15 jours au parfum d’ambiance déglandage. Je m’en souviens encore. Beaucoup de comédie entre vous 2 : repas ok, popos ok. Après 2 semaines, alors qu’Indi dormait, je t’ai mis dans son dodo avec lui. Il t’a regardé et s’est rendormi. Toi tu t’es endormi à côté de lui. Vous êtes devenus les meilleurs potos du monde. Tu lui en faisais des bisous et des câlins. Tu étais devenu Monsieur Bisous grâce à Muriel. Moi aussi, j’y avais droit à mes bisous, à mes ‘je te saute dessus par derrière c’est plus drôle’, à mes appels au jeu. 2 années et demie passées à une vitesse folle. Indi et toi vous êtes mes petits moments de bonheur quotidiens. J’ai apprécié chaque câlin et chaque bisou, crois-moi. J’étais tellement persuadée qu’Indi partirait avant toi (il a 6 ans, tu en avais 5) que je m’étais mise à chercher un copain pour toi, pour ‘préparer’ le départ d’Indi. Indi seul, c’est ok. Toi seul, ça ne l’aurait pas fait. Tu avais besoin d’un copain pour te rassurer. Il t’a tellement aidé à te sentir bien dans tes pattounes ton poto Indi. Toi qui étais stressé de tout, l’avoir à tes côtés t’a tellement aidé à évoluer en fufu moins stressé. Tu l’aimais tellement ton Indi. Je ne sais pas s’il te cherche ou pas. Je ne comprends pas ce langage fufu que je ne connaissais pas. Je redoutais tellement votre départ à Indi ou à toi. Voilà, c’est chose faite et comme je m’y attendais, cela fait affreusement mal.
Quand je t’ai retrouvé dimanche matin à moitié paralysé, j’ai appelé les urgences. Je t’y ai amené dans la matinée. Je t’ai fait manger un peu de pâte de saumon avant d’y aller. Tu as accepté quelques croquettes à force d’insister et un peu d’eau. J’ai eu la chance de pouvoir te câliner un moment là-bas avant de te laisser. Ils ont fait des prises de sang, un scanner, une écho. Glycémie faible : 0.7g/l à la 1ère prise de sang, 0.5 g/l à la 2ème. Diagnostic : cancer du pancréas. Appel de la clinique. Ça se soigne relativement bien. Il faut trouver la bonne dose. Ouf. Appel de la clinique une heure trente plus tard. Tu ne vas pas bien du tout. La perf de glucose ne fait pas effet. Tu convulses, tu baves. Je leur demande s’ils pensent que tu vas passer la nuit. Ils ne savent pas. Je demande à venir te voir. Ils sont ok. Je galère pour y aller (manif à Nantes) mais je m’en fiche. J’arrive aux urgences vers 20h00. Tu es réveillé. Tu as ta perf de glucose. Tu me regardes. Tu fais quelques pas dans ta cage. Je te fais des câlins. Je ne sais pas si tu me reconnais ou pas. Je te caresse. Je ne reste pas trop longtemps, tellement sure que je te reverrai le lendemain.
Coup de fil des urgences mardi matin. Tu n’as pas passé la nuit. Tu es parti lundi soir vers 23h00. Quelques heures après ma visite.
Si tu savais comme tu me manques mon loup. Je savais que ton départ serait compliqué mais c’est encore pire. Je vais rapidement essayer de trouver un nouveau copain à Indi. J’ai peur qu’il s’ennuie sans toi. Et égoïstement, j’ai besoin d’un autre loulou à câliner. Pas pour t’oublier mais pour essayer de combler le vide que tu laisses. Il ne sera jamais toi.
Tu étais un loulou exceptionnel de gentillesse et de douceur. J’ai eu de la chance de te rencontrer, tellement de chance. Toi qui avais l’air de t’excuser d’exister. Avec Indi vous êtes les meilleurs fufus de la Terre.
Je sais que tu es bien là-haut avec tous les autres fufus déjà partis. Mais sur cette Terre tu me manques tellement. Je sais que cela ira mieux avec le temps mais tu es parti avec un morceau de moi Hayate. Tu prenais tellement de place malgré ta petite taille.
Indi se retrouve seul. Il a double (triple…) dose de câlins du coup. Je pense que ça va vite le saoûler mais tant pis. Hier soir il me suivait beaucoup. J’essaie d’être plus présente pour lui. Je surveille qu’il boive bien et qu’il mange bien. A priori, ça a l’air d’aller de ce côté-là. Il a toute la cage pour lui maintenant. J’ai enlevé ton hamac. Indi n’y va jamais. Je n’ai pas le courage de le laver pour l’instant. Il est dans un coin.
Indi t’envoie des appels au jeu et moi des tonnes de câlins.
On t’aime.
Tu es entré dans ma vie un jour de septembre 2015. Cela faisait presque un an que tu étais chez Murielle en FA. Personne n’avait jamais envoyé de candidature pour t’adopter. Je cherchais un copain pour Indi. J’en ai parlé à Muriel, nous avons fait les présentations. Indi, toi, moi. Ça s’est passé correctement pour une première rencontre fufus.
Muriel t’a amené chez nous quelques semaines plus tard. Ça s’est un peu moins bien passé. Indi était sur son territoire et tu ne te laissais pas faire. Une bagarre un peu rude, Hayate 1 – Indi 0. J’ai petit déjeuné 15 jours au parfum d’ambiance déglandage. Je m’en souviens encore. Beaucoup de comédie entre vous 2 : repas ok, popos ok. Après 2 semaines, alors qu’Indi dormait, je t’ai mis dans son dodo avec lui. Il t’a regardé et s’est rendormi. Toi tu t’es endormi à côté de lui. Vous êtes devenus les meilleurs potos du monde. Tu lui en faisais des bisous et des câlins. Tu étais devenu Monsieur Bisous grâce à Muriel. Moi aussi, j’y avais droit à mes bisous, à mes ‘je te saute dessus par derrière c’est plus drôle’, à mes appels au jeu. 2 années et demie passées à une vitesse folle. Indi et toi vous êtes mes petits moments de bonheur quotidiens. J’ai apprécié chaque câlin et chaque bisou, crois-moi. J’étais tellement persuadée qu’Indi partirait avant toi (il a 6 ans, tu en avais 5) que je m’étais mise à chercher un copain pour toi, pour ‘préparer’ le départ d’Indi. Indi seul, c’est ok. Toi seul, ça ne l’aurait pas fait. Tu avais besoin d’un copain pour te rassurer. Il t’a tellement aidé à te sentir bien dans tes pattounes ton poto Indi. Toi qui étais stressé de tout, l’avoir à tes côtés t’a tellement aidé à évoluer en fufu moins stressé. Tu l’aimais tellement ton Indi. Je ne sais pas s’il te cherche ou pas. Je ne comprends pas ce langage fufu que je ne connaissais pas. Je redoutais tellement votre départ à Indi ou à toi. Voilà, c’est chose faite et comme je m’y attendais, cela fait affreusement mal.
Quand je t’ai retrouvé dimanche matin à moitié paralysé, j’ai appelé les urgences. Je t’y ai amené dans la matinée. Je t’ai fait manger un peu de pâte de saumon avant d’y aller. Tu as accepté quelques croquettes à force d’insister et un peu d’eau. J’ai eu la chance de pouvoir te câliner un moment là-bas avant de te laisser. Ils ont fait des prises de sang, un scanner, une écho. Glycémie faible : 0.7g/l à la 1ère prise de sang, 0.5 g/l à la 2ème. Diagnostic : cancer du pancréas. Appel de la clinique. Ça se soigne relativement bien. Il faut trouver la bonne dose. Ouf. Appel de la clinique une heure trente plus tard. Tu ne vas pas bien du tout. La perf de glucose ne fait pas effet. Tu convulses, tu baves. Je leur demande s’ils pensent que tu vas passer la nuit. Ils ne savent pas. Je demande à venir te voir. Ils sont ok. Je galère pour y aller (manif à Nantes) mais je m’en fiche. J’arrive aux urgences vers 20h00. Tu es réveillé. Tu as ta perf de glucose. Tu me regardes. Tu fais quelques pas dans ta cage. Je te fais des câlins. Je ne sais pas si tu me reconnais ou pas. Je te caresse. Je ne reste pas trop longtemps, tellement sure que je te reverrai le lendemain.
Coup de fil des urgences mardi matin. Tu n’as pas passé la nuit. Tu es parti lundi soir vers 23h00. Quelques heures après ma visite.
Si tu savais comme tu me manques mon loup. Je savais que ton départ serait compliqué mais c’est encore pire. Je vais rapidement essayer de trouver un nouveau copain à Indi. J’ai peur qu’il s’ennuie sans toi. Et égoïstement, j’ai besoin d’un autre loulou à câliner. Pas pour t’oublier mais pour essayer de combler le vide que tu laisses. Il ne sera jamais toi.
Tu étais un loulou exceptionnel de gentillesse et de douceur. J’ai eu de la chance de te rencontrer, tellement de chance. Toi qui avais l’air de t’excuser d’exister. Avec Indi vous êtes les meilleurs fufus de la Terre.
Je sais que tu es bien là-haut avec tous les autres fufus déjà partis. Mais sur cette Terre tu me manques tellement. Je sais que cela ira mieux avec le temps mais tu es parti avec un morceau de moi Hayate. Tu prenais tellement de place malgré ta petite taille.
Indi se retrouve seul. Il a double (triple…) dose de câlins du coup. Je pense que ça va vite le saoûler mais tant pis. Hier soir il me suivait beaucoup. J’essaie d’être plus présente pour lui. Je surveille qu’il boive bien et qu’il mange bien. A priori, ça a l’air d’aller de ce côté-là. Il a toute la cage pour lui maintenant. J’ai enlevé ton hamac. Indi n’y va jamais. Je n’ai pas le courage de le laver pour l’instant. Il est dans un coin.
Indi t’envoie des appels au jeu et moi des tonnes de câlins.
On t’aime.