Je pense comme vous, mais je crois qu'il y a une partie de mon cerveau qui se met en bouclier pour me protéger. Sinon j'en deviendrais tellement étranglée de colère et de frustration que je mourrais étouffée sur le champ. J'espère pouvoir transmettre de belles choses à mes enfants, qu'ils soient acteurs autour d'eux, responsables, optimistes et surtout avec beaucoup de bon sens ! Hier encore j'ai démonté un à un tous les arguments culpabilisateurs et sans fondements d'une amie sur la prise en charge médicale de l'accouchement et la péridurale... ça m'a fait du bien, mais ça échauffe les oreilles d'entendre des bêtises répétées sans réfléchir !
Et puis parfois un bon petit coup de pied aux fesses, un "fout la honte" ça remet les idées en place chez certains, heureusement il y a quelques leviers ! ouf ! ça ne fait pas tout mais bon.
J'ai repensé à toi ratoune parce qu'hier un voisin a balancé tous ses gros quignons de pain dans la pelouse fraichement entretenue de l'immeuble, j'y promenais ma petite Didi toute ravie, pourtant il est super propre le parc d'habitude. Aujourd'hui ils étaient toujours là, du coup j'ai pris exemple sur toi et j'ai mis un mots dans le hall avec le petit tas de quignon pour preuve. J'ai mis que "jusqu'à aujourd'hui je n'ai croisé ni canards, ni cochons dans la cour de l'immeuble ...blablabla" "a l'attention du/ de la gros(sse) dégoutant(e)", le terme reste encore poli mais il est fort et ça me parait important de mettre un peu la honte.
Si ça vous intéresse il est peut être temps de vous lancer dans l'expérience "zéro déchets" prônée par Béa Johnson ! On ne peut pas toujours tout arrêter niveau déchet, mais le principe de base, les tonnes d'astuces et les milliers de petites prises de conscience qu'elle fait passer tout au long de son livre aident à mettre en place un grand nombre de chose, simplifier sa vie, la sortir un peu de la surconsommation et surtout à se déculpabiliser soi-même pour commencer ! Et ça aide aussi à avoir moins de rancoeur vis à vis des actes sales des autres, on n'hésite moins à leur dire qu'ils sont sales et cons et à leur rentrer dans le lard. En plus, plus on a d'assurance, plus l'autre en perd dans ces cas-là. C'est comme le coup de celui qui parle fort dans une rue, les autres n'oseront pas l'approcher ou l'ennuyer, il a l'air tellement confiant !
Personnellement ça m'a fait du bien cette petite stratégie, je continue toujours à faire des petits efforts de jour en jour et ça porte ses fruits tant sur mon mode de vie que sur ma santé mentale
! Le plus dur ça va être quand bébé sera là, parce que les couches lavables ça me fait encore un peu peur, et la pression de l'entourage facilement choqué et dégouté est encore très forte, mais apparemment il y a vraiment de supers modèles aujourd'hui et on a plus besoin de "racler" les excréments... 
Je suis sur le coup, étant un couple de peaux ultra sensibles et ayant tartiné des tas de popotins de bébé à coup de mitosyl tous les étés, c'est carrément une question de santé pour nous.Par exemple, aujourd'hui j'ai fait du shopping pour les produits de nécessité textile, bon ben à la caisse j'ai refusé le sac en plastique (si j'avais eu une tête j'aurais pensé à prendre mon sac en tissu...) j'ai fourré les petites culottes dans mon sac à main (je ne me voyais pas les porter devant tout le monde dans le bus quand même) et j'ai porté mon nouveau pyjama soigneusement plié sous mon bras, sans sac ! Quel besoin j'aurais eu de ce sac, j'ai 2 bras non ?
Par contre j'avoue que maintenant, ce processus a créé un certain sentiment de malaise (que j'avais déjà un peu au début) qui fait que j'ai la sensation d'étouffer et que je déprime d'un coup quand je me retrouve dans un magasin de n'importe quel genre ou dans une rue marchande : ça me rend carrément malade de voir toute cette profusion de chose, encore pire pour les magasins de gadgets où je ne tiens pas 10 sec sans avoir envie de pleurer et hurler sur toutes ces futilités qui casseront rapidement qui nous étouffent et étouffent notre belle petite planète, cette course effrénée à l'objet, au besoin immédiat qui se répercute sur notre comportement vis à vis des autres, des animaux aussi. ça par contre, j'ai vraiment passé un cap et je n'ai pas de bouclier.
Si ça dure plus d'une heure, j'ai carrément des angoisses respiratoires.
On est, plus qu'on le pense, artisans de notre propre malheur, il ne nous reste plus qu'à nous battre pour prendre la bonne voie, mais c'est encore possible et faisable ! La plupart des gens préfèrent baisser les bras et accuser la société. C'est vrai que ça demande un effort de réflexion profond, 1 à 2 générations avant nous ont couru pleine balle vers ce modèle d'hyperconsommation, c'est normal que ce soit moins évident pour nous qui sommes nés dedans. Mais si on y arrive, alors c'est gagné pour la génération suivante et on en ressent nous aussi les bénéfices ! Et puis l'être humain a de la ressource heureusement !
Ceci dit, ce sentiment de mal-être dans les magasins ça a un gros avantage sur mon compte en banque et mes placards ^^
Mes seuls craquages sont pour de la nourriture en vrac, et j'avoue quelques kind°° pingui... bon c'est pas du vrac. Mais je jette 2 à 3 fois moins qu'avant par mois (ça dépend des fufus en garde, ça en fait du caca surtout quand ce sont des gros costauds), recyclage compris, ma salle de bain tient dans une boite à chaussure, idem pour les produits ménagers et entretien du cuir et ma garde robe tient toute entière dans une grosse valise (sans les chaussures, j'en ai pas beaucoup mais faut pas exagérer) !
le tribunal veut enterré le dossier a ne pas vouloir prendre ma plaint au civile mes je me bat pour lui est tous les autres
je nais pas tous lu car je me suit retrouvé dans le texte